SOUVENIRS DE CENTRAFRIQUE
Je voudrais partager ce matin ces quelques photos de Centrafrique que j’aime beaucoup.
J’ai pris la première à Landja, tout près de Bangui, sur la piste qui mène aux bassins où mon ami Pierre Tagbalet s’évertue, depuis plusieurs années, à la pisciculture. J’ai arrêté ma moto pour saluer cette dame et ses enfants (j’inclus bien évidemment le bébé qu’elle porte attaché dans son dos). A la mode du pays, à mon bonjour, elle a simplement répondu « Merci ». Elle m’a permis de les prendre en photo et, à mon tour, je lui ai promis qu’elle aurait une copie du cliché via l’ami Pierre. Je vous souhaite une bonne journée ; n’est-ce pas là le sens originel de notre bonjour ? Il est donc logique que, à ce souhait, on puisse répondre par un petit merci… avec sourire garanti.
Les photos suivantes me rappellent le voyage de deux jours que j’ai effectué dans la Ouaka en compagnie d’Emile N’Djapou qui est natif de cette préfecture. C’était à la mi-avril 2008, peu de temps avant la fin de ma mission et mon départ définitif de Centrafrique à l’issue de quatre années. J’y ai rencontré les fameux danseurs d’Ippy.
Un des danseurs (celui qui est au centre de la dernière photo) m’a assuré qu’il avait participé au premier Festival des arts nègres organisé à Dakar, par le président Léopold Sédar Senghor, en avril 1966. J’y étais moi-même, comme simple spectateur, et j’allais sur mes 13 ans. Cela ne nous rajeunit pas certes, mais cela n’enlève rien à la beauté de la danse rythmique telle qu’elle est pratiquée partout sur le continent noir.
Pont-Croix, 10 juin 2024