Bon vent, Facebook !
A tous mes correspondants de Facebook, j’annonce que j’ai décidé de mettre fin à l’aventure. Elle m’a bien occupé pendant plus de huit années ; mais, désormais, elle ne m’amuse plus. Les raisons de mon désenchantement sont multiples. Je pourrais parler du scandale Cambridge Analytica, un parmi tant d’autres dans la vente de nos données personnelles par Facebook. Je retiendrai surtout cette forme d’addiction que Facebook crée chez nous, par les moyens les plus subtils, et qui a été dénoncée tout récemment par les premiers compagnons de route de Mark Zuckerberg. Tenant plus que tout à ma liberté et voulant profiter plus utilement de ma vie de retraité, j’ai décidé de larguer les amarres et de clore définitivement mon compte dès la fin de ce mois d’octobre. A tous ceux qui restent, je souhaite bon vent.
Plaisir, 25 octobre 2018
N.B : En complément de mon manifeste personnel, j’ai plaisir à reproduire ce qui suit :
Question posée à Jordan Peterson (1) : Que pensez-vous des réseaux sociaux ?
Sa réponse : Ceux qui ont créé les réseaux sociaux étaient peut-être animés d’une bonne intention. Mais cela ne veut pas dire que ce qu’ils ont produit correspond au résultat escompté. Les réseaux ont ouvert la voie aux échanges houleux que l’on connaît aujourd’hui – des chasses aux sorcières numériques… Mais qui aurait pu prédire tout cela ? Personne. C’était une expérience humaine à très grande échelle. En général, dans la vie, il y a bien plus de façons de faire empirer les choses que de les améliorer.
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(1) Jordan Bernt Peterson, né le 12 juin 1962 à Edmonton, est un psychologue clinicien et intellectuel public canadien, professeur de psychologie à l’Université de Toronto. Ses principaux domaines de recherche sont la psychologie du comportement, la psychologie sociale et la psychologie de la personnalité.